elle se résorbe d’elle-même, lentement, le temps que les sérosités repassent dans les tissus mous. L’épiderme reste décollé jusqu’à ce qu’un nouveau se forme. Il est possible de protéger dans ce cas la phlyctène à l’aide d’un pansement hydrocolloïde.
S’il n’y a pas eu rupture de l’épiderme et que la phlyctène est volumineuse et douloureuse:
on peut percer la bulle à l’aide d’une aiguille désinfectée, sans toucher l’épiderme. On applique ensuite un antiseptique dépourvu d’alcool, on sèche et on applique un pansement hydrocolloïde.
S’il y a rupture de l’épiderme:
il faut désinfecter comme mentionné en cas de non rupture et consulter un médecin : en effet, dans la plupart des cas, il est préférable de retirer tout l’épiderme décollé.
Récemment sur le marché, les pansements hydrocolloïdes ont été spécialement conçus pour prévenir et traiter les ampoules. Il s’agit de pansements très élastiques qui, comme une seconde peau, renferment un dérivé de cellulose plutôt que l’habituelle gaze. Ce gel gonfle pour créer un coussin tout en se liquéfiant de manière à créer autour de l’ampoule un milieu humide, mais respirant, favorable à la cicatrisation. Son rôle d’amortisseur soulage immédiatement et permet une cicatrisation optimale et rapide. Il faut laisser le pansement agir et tomber de lui-même.
Par contre, si l’ampoule est crevée, il est recommandé de désinfecter la plaie et d’appliquer un pansement. Si possible, conservez la couche supérieure protectrice de l’ampoule pour favoriser la cicatrisation.
Si vous souffrez de diabète, soyez très vigilants, les risques d’infections à la suite d’une ampoule sont plus fréquents.
Auteurs: Uniprix et Dr. David Picovski